Ils sont 94 % à avoir une bonne image des infirmières et des aides-soignantes, 89 % des médecins exerçant en ville et 87 % des hospitaliers, des scores plus élevés que chez les autres Européens interrogés également pour cette enquête.
En très grande majorité, ils estiment que la rémunération des infirmières (80 %) et aides-soignantes (82 %) est insuffisante, selon ce sondage réalisé en partenariat avec France Inter et Le Figaro pour MNH Groupe, Orange et l’ASIP-Santé (agence de santé des systèmes d’information).
Les Français ont également une bonne image de leurs établissements, meilleure pour le privé que pour le public. Ils sont en effet 85 % à avoir une bonne image des établissements privés contre 77 % pour les établissements de santé publics.
Comme pour le personnel, ces scores sont supérieurs à ceux obtenus dans d’autres pays européens, comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.
Une majorité de Français (53 %) estime que les investissements publics en matière de santé ne sont pas ou peu importants, une opinion partagée par seulement 5 % d’Allemands et de Britanniques.
Français et Européens sont à l’unisson pour souhaiter « accorder plus de moyens à la santé, quitte à devoir réduire les investissement publics dans d’autres domaines » : 87 % des Français et 92 % des Européens sont de cet avis.
55 % des Français pensent que « l’amélioration de la situation des hôpitaux » passe par une augmentation des effectifs, loin devant l’investissement dans les nouvelles technologies médicales et la télémédecine (12 %) notamment.
Ils estiment aussi à 53 % que les établissements devraient être gérés par des médecins plutôt que par des gestionnaires (47 %).
Ils sont 67 % à dire que la tarification à l’acte à l’hôpital est « une mauvaise chose ».
Une majorité des Français interrogés (59 %) est favorable à la rémunération de la téléconsultation et télé-expertise et ils sont 66 % à juger que les outils numériques vont améliorer leur parcours de soin. À cet égard, ils sont très favorables à l’accès en ligne à leurs données médicales : 82 % pensent que c’est une « bonne chose », même s’ils craignent des risques d’erreurs et de piratage (59 %).
Ce sondage a été réalisé par internet du 26 avril au 2 mai sur un échantillon de 3 015 Français, selon la méthode des quotas, avec une marge d’erreur de 0,8 à 1,8 %.
Il a aussi été réalisé par internet sur un échantillon de 6 995 Européens (Français, Allemands, Anglais, Italiens, Espagnols) du 7 au 15 mai.
176 médecins hospitaliers ont également été interrogés par internet du 25 avril au 15 mai, ainsi que 1 458 personnels hospitaliers du 23 avril au 14 mai.
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2018