Rappelant dans un communiqué que « 80 % des maltraitances » de personnes âgées ont lieu à domicile contre « 20 % en établissement », l’association a souligné qu’au-delà des cas les plus graves, « une insuffisante bien-traitance » peut aussi être exercée : « prise en compte incomplète des attentes de la personne, délais trop longs dans la réponse, accompagnement trop rapide dans les actes quotidiens, écoute insuffisante » par exemple.
« Au-delà de l’amélioration de l’information et de la formation, l’essentiel reste la nécessité d’augmenter le nombre de professionnels aidant les personnes âgées à domicile ou en établissement », a estimé l’AD-PA.
Elle déplore aussi « la baisse de moyens dans de nombreux établissements ».
De son côté, en 2016, la « Fédération 3977 contre la maltraitance », qui gère le numéro d’appel national 3977 où peuvent être signalées les maltraitances à l’égard des personnes âgées ou handicapées, a reçu 29 610 appels, selon son rapport d’activité.
Le lieu de maltraitance le plus fréquent est le domicile (à 73 % pour les personnes âgées), selon ses chiffres. Dans 55 % des cas, la maltraitance est commise par l’entourage familial, et dans 32 % des cas par l’entourage professionnel.
Les cas de maltraitances les plus fréquemment rapportés sont psychologiques, suivis des maltraitances physiques et financières et de la négligence passive.
Les appelants peuvent obtenir à ce numéro écoute et orientation.
Source : « Journée mondiale contre la maltraitance des personnes âgées : comprendre et agir », communiqué AD-PA, 14 juin 2017
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