La subvention de l’État allouée à cette mission « emploi » des CIDFF atteindra cette année plus de 2,5 millions d’euros, soit 700 000 euros de plus que l’an dernier, a précisé dans un communiqué la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Moreno. « L’insertion des femmes les plus éloignées de l’emploi est l’une des priorités du gouvernement », a affirmé Mme Moreno, soulignant que la crise sanitaire et ses conséquences sociales et économiques avaient « jeté une lumière crue sur la précarité des femmes ».
Quelque 300 000 personnes consultent chaque année le réseau des 104 CIDFF – il en existe à peu près un par département, en métropole comme en Outre-mer – pour obtenir des informations et des conseils juridiques en matière de famille, de travail, de droit des étrangers ou de violences, a précisé à l’AFP Franck Bénéï, chargé de communication de la Fédération nationale des CIDFF.
Sur le plan de l’emploi, « nous travaillons plus particulièrement sur les freins spécifiques aux femmes », a expliqué M. Bénéi. Il s’agit par exemple « d’aider une femme qui a élevé ses enfants et n’a jamais travaillé à devenir autonome », de lever des « freins liés à la garde d’enfants ou à des problèmes de transport », ou encore d’aider les femmes « à prendre confiance en elles », a-t-il détaillé.
Créé en 1972, le réseau des CIDFF est financé par l’État, les collectivités territoriales et des partenaires privés.
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