Selon l’AMF, les maires ont besoin de temps pour se préparer aux changements annoncés par Vincent Peillon. Ils estimeraient à deux ans le délai raisonnable pour mettre en application la nouvelle semaine scolaire et notamment assurer la prise en charge des élèves qui finiront leur journée d’enseignement plus tôt chaque jour. Cette réforme nécessite en effet une certaine organisation mais aussi un financement supplémentaire et de nouveaux moyens humains.
À ce sujet, l’AMF pointe « des difficultés de recrutement des personnels en milieu rural ». Reste à savoir si le ministre de l’Éducation nationale accèdera à cette demande de report.