« C’est la fin des seules inspections « sanction » en cas de problème avec la hiérarchie », se félicite l’ANCPE. En effet, l’objectif est d’apporter « davantage de reconnaissance à ces personnels indispensables » et d’ « accentuer leur identité professionnelle ».
Ce protocole devrait évaluer 4 compétences requises chez le conseiller principal d’éducation :
- être capable d’assumer le pilotage du service de la vie scolaire ;
- conseiller dans le domaine de la politique éducative le chef d’établissement et l’ensemble de la communauté éducative, y compris les parents ;
- assurer avec les autres personnels le respect des règles de vie et du droit dans l’établissement ;
- contribuer à la continuité, la cohérence et la pertinence éducatives au sein de l’établissement.
Cela repose la question de la place des CPE dans l’établissement : côté enseignant ou côté direction ? La polémique est toujours d’actualité : si à l’ANCPE on juge ce débat « éculé », chez les élus nationaux des CPE, les avis sont divisés.
Peut-être que le référentiel de formation pour les CPE, qui doit voir le jour pour construire les maquettes de masters, éclairera la discussion. Pour l’instant, il n’y a pas de référentiel national : c’est à chaque IUFM de construire son propre plan.