Protection de l’enfance

 
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Partie 4 - Les politiques de prévention des risques
Chapitre 2 - Les politiques de santé ou la protection médico-sociale

4.2/4 - Les politiques en faveur de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent

Si elle est à différencier des autres courants comme la psychanalyse ou les neurosciences, la pédopsychiatrie ou psychiatrie infanto-juvénile (de l’enfant et de l’adolescent) s’est peu à peu éloignée de la psychiatrie des adultes, s’attachant à particulariser les troubles propres à l’enfant et au mineur délinquant. L’organisation et le fonctionnement du dispositif français de pédopsychiatrie sont ici présentés, reprenant les éléments suivants :

  • les missions des différentes structures de soins : centres médico-psychologiques (CMP), centres d’accueil thérapeutiques à temps partiel (CATTP), hôpital de jour, hospitalisation à temps complet, unités de placement familial thérapeutique (PFT), etc. ;

  • les acteurs de la santé mentale infanto-juvénile : pédopsychiatres, psychologues, éducateurs, psychomotriciens, orthophonistes, assistants sociaux, etc. ;

  • les collaborations avec l’Éducation nationale, les services sociaux, les centres de la Protection maternelle et infantile (PMI), l’aide sociale à l’enfance (ASE), la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et autres institutions.

Préambule

Nous privilégions le terme de « psychiatrie » au lieu de celui de « santé mentale ». En effet, celui-ci est fréquemment employé pour désigner un champ étendu qui, d’après le plan gouvernemental de 2005-2008, intitulé « psychiatrie et santé mentale » recouvre l’« épanouissement personnel, la détresse psychologique réactionnelle qui correspond aux situations éprouvantes et aux difficultés existentielles, et les troubles psychiatriques » (plan gouvernemental 2005-2008, « Psychiatrie et santé mentale », http://www.sante.gouv.fr/ ). Il souligne la dimension positive et la complétude de la santé, définie par l’Organisation Mondiale de la Santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social » et qui « ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Ainsi, le terme de « santé mentale » évacue la dimension de la souffrance qui est inhérente à la condition humaine.

En revanche, le terme « psychiatrie » désigne la « spécialité médicale consacrée à l’étude, au diagnostic et au traitement des maladies mentales »notes...

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