Oui. La direction générale de la Santé (DGS) vient de fournir, dans l’instruction no DGS/EA4/2013/34 du 30 janvier 2013, un référentiel d’inspection-contrôle de la gestion des risques liés aux légionelles dans les installations d’eau des bâtiments : établissements de santé, établissements médico-sociaux et autres établissements recevant du public.
Ce document est utilisable aussi bien par les ARS qui exercent cette mission d’inspection-contrôle que par les établissements eux-mêmes en autocontrôle.
Cet outil intègre l’ensemble des références réglementaires et liste les caractéristiques de la mission d’inspection-contrôle, les contrôles mis en œuvre dans le cadre de l’arrêté du 1er février 2010, les questions à se poser pour l’évaluation de la qualité du suivi et des défaillances des installations d’eau ou pour l’examen de la prise en charge des cas de légionellose nosocomiaux…
Quels sont les risques infectieux dans un Ehpad ?
Les principaux risques incluent les infections dues à des bactéries ou virus (légionellose, grippe) présents dans l’eau, l’air, les surfaces et le linge. Ces risques sont aggravés par la vulnérabilité des résidents.
Comment un Ehpad peut-il limiter les risques d’infections ?
En établissant des protocoles d’hygiène stricts, en maintenant les installations d’eau et d’air, et en formant régulièrement le personnel aux bonnes pratiques d’hygiène et de nettoyage.
Quels sont les éléments clés d’un protocole d’hygiène ?
Un protocole doit inclure des objectifs, les moyens de prévention, la gestion de l’environnement, des soins, des déchets et des circuits, avec une traçabilité et une signature du personnel.
Quelles précautions spécifiques prendre contre la légionellose en Ehpad ?
Des tests de qualité de l’eau sont requis, conformément à l’arrêté du 1er février 2010. L’autocontrôle, recommandé par la DGS, inclut la surveillance et le suivi des installations pour éviter les stagnations.
Comment assurer une bonne diffusion des protocoles d’hygiène en Ehpad ?
En affichant les protocoles dans les lieux stratégiques (infirmerie, cuisines, lingerie), en les intégrant dans un classeur d’établissement et en exigeant la signature du personnel concerné.