Parmi les associations qui constituent le CAPE, huit d’entre elles signent avec l’État des conventions pluriannuelles d’objectifs. Il s’agit de : les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active (CEMEA), les Éclaireuses Éclaireurs de France (EEDF), la Fédération des Œuvres Éducatives et de Vacances de l’Éducation nationale (FOEVEN), la Fédération générale des associations départementales des pupilles de l’enseignement public (PEP), les Francas, la Jeunesse au plein air (JPA), la Ligue de l’enseignement, l’Office central de la coopération à l’école (OCCE). Le 29 novembre 2010, il leur a été annoncé une baisse de 14,25 % des financements publics en 2011, censée être compensée par un rééquilibrage en 2012 et 2013.
Par ailleurs, trois autres associations — le Cercle de recherche et d’action pédagogiques (CRAP), le Groupe français d’éducation nouvelle (GFEN) et l’Institut Coopératif de l’École Moderne (Icem-Pédagogie Freinet) — établissent un partenariat avec l’État sur une base annuelle. Pour autant, les financements ne sont pas mieux garantis :
- Le Crap-Cahiers pédagogiques a subi en 2010 une baisse globale de ses subventions de 17 %. Le président a ainsi déclaré à l’AEF le 20 décembre dernier : « Le ministère nous a dit l’été dernier qu’il ne pouvait plus nous « accompagner sur un des deux postes de détachés » à partir de septembre 2010. Nous avons finalement maintenu ce poste avec nos fonds propres. » Le même scénario va se reproduire en 2011.
- L’Icem-Pédagogie Freinet se plaint, au-delà du montant de la subvention (qui a baissé de 15 %), d’être informé de cette dernière seulement fin novembre. L’association rencontrera le ministère en janvier 2011 pour connaître les perspectives de financement pour l’année 2011.
- Quant au GFEN, les subventions de fonctionnement baissent de 20 %, obligeant l’association à puiser dans ses fonds propres.