Seul candidat à la présidence de la nouvelle entité, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a été élu à une très large majorité des 128 élus composant l’assemblée (111 pour, six blancs, 11 abstentions).
Lors d’un point de presse, le nouveau président a indiqué qu’il souhaitait faire de cette métropole un « facteur de dynamisation économique, de cohésion sociale et de création d’emplois », permettant « plus de justice et d’équité en faveur de la diversité de nos territoires selon que l’on soit en ruralité ou en monde urbain, (…) pour le financement des équipements publics », notamment en matière d’assainissement, d’éclairage public ou encore de voirie. Le budget total approximatif de la métropole sera de 950 millions d’euros.
Patrick Allemand, chef de file des socialistes locaux qui siège également dans cette assemblée comme conseiller métropolitain, a fustigé la nouvelle entité qui va certes « dans le sens de l’histoire », a-t-il dit, mais dont il conteste le périmètre, jugé « pas pertinent », craignant notamment une « compétition entre les territoires ».
Cette première « métropole » de France réunit la communauté urbaine Nice Côte d’Azur et trois communautés de communes : celles de la Vésubie, de la Tinée et des stations du Mercantour, soit 550 000 habitants. Ce projet de fusion avait recueilli l’assentiment d’une très large majorité des communes concernées.
Une métropole, établissement public de coopération intercommunale (EPCI) créé par une loi de décembre 2010, doit constituer un territoire d’un seul tenant et comporter plus de 500 000 habitants. Par rapport aux intercommunalités existantes, elle récupère trois compétences supplémentaires : la voirie départementale, les transports scolaires et la promotion internationale du territoire concerné.
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