Le Sénat, lors de sa première lecture en juin du premier projet de loi sur la décentralisation, avait déjà approuvé la création de cette métropole de Lyon prévue au 1er janvier 2015.
La nouvelle métropole sera dotée de compétences aujourd’hui dévolues à la communauté urbaine et au département et pourra déléguer aux communes situées sur son territoire la gestion de certaines de ces compétences.
Les députés ont ajouté au texte du Sénat l’élection au suffrage universel direct des conseillers métropolitains à partir de 2020.
UMP et Front de gauche ont demandé la suppression de l’article créant la métropole. Marc Dolez (FG) a plaidé, comme pour Paris, que son groupe était opposé à la création des métropoles dans la mesure où elles remettent en cause le rôle et la place des communes.
Les UMP Jean-Frédéric Poisson et Jacques Myard, en plaidant pour la suppression, ont fait valoir qu’il appartenait aux élus de la région lyonnaise de définir eux-mêmes les spécificités de leur métropole et non pas de se les voir imposées par la loi. « Le département de Lyon a la guigne mais tout n’est pas perdu, il garde quand même le beaujolais », a lancé Jacques Myard.
L’idée de la métropole de Lyon avait été lancée fin 2012 par deux sénateurs, le maire de Lyon Gérard Collomb (PS), et Michel Mercier (UDI), alors président du conseil général du Rhône.
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